Rio de Janeiro
Rio est le Cidade Maravilhosa (ville merveilleuse). Entre l'océan et la montagne, vivent sept millions de Cariocas, nom des habitants de Rio. Les Cariocas vouent un véritable culte au plaisir : les plages, le corps bronzé, la samba, la bière, le football, la gnôle locale et la cachaça (rhum). Rio est le fruit d'une urbanisation totalement anarchique, où les favelas (bidon villes) s'immiscent dans les quartiers les plus riches. La circulation déjà, chaotique en temps normal, devient un véritable enfer par temps de pluie.
La plage, un rituel et un art de vivre pour les Cariocas, est le dénominateur commun de Rio. Copacabana est probablement la plage la plus célèbre du monde, elle s'étend sur 4.5km aux pieds d'un des secteurs résidentiels le plus dense au monde. Ipanema est la plage la plus huppée et la plus chic de Rio. Pão de Açúcar (pain de sucre) est le cadeau de Dieu à l'industrie des cartes postales. Deux téléphériques montent à 396m, jusqu'au sommet de Rio. Cristo Redentor, ouvre du sculpteur français Paul Landowski et de l'architecte brésilien Silva Costa. Le Christ rédempteur fut construit en 1931, en haut du Morro du Corcovado, à une altitude de 704 m. On peut y accéder en voiture ou en funiculaire. Floresta da tijuca, le plus grand espace vert urbain au monde (3 300 ha) date de 1861. Tous les arbres ont été plantés sur d'anciennes plantations de café.
Sao Paulo
Sampa comme la nomme ses habitants, est la plus grande ville d'Amérique du Sud. Cette ville cosmopolite, regroupe environ 17 millions de résidants, dont bon nombre d'entre eux descendent des immigrants italiens et japonais. Le fort développement industriel et la diversité culturelle ont fait de São Paulo la ville ou les habitants sont les plus instruits et les plus cultivés du Brésil. Pour qui recherche les sorties nocturnes et un haut niveau de gastronomie, c'est alors un des endroits les plus dynamiques. Sa gastronomie est internationale, toutes les cuisines sont représentées ici, les restaurants, temples de la gourmandise, restent ouverts jusqu'à 2 h du matin. Fondé par les jésuites en 1554, le centre ville témoigne de cet héritage riche en monuments religieux.
L'Amazonie
Tout voyageur curieux ou aventureux qui vient au Brésil voudra visiter l'Amazone. La plupart des voyages dans la région d'Amazonie se font en petit bateau. L'Amazonie représente un cinquième des eaux douces de la planète et la plus grande forêt tropicale. 1 500 00 espèces y cohabitent, dont plus de 2 000 de poissons et 1 000 espèces d'oiseaux. La principale ville est Manaus, ou 1,5 million de personnes vivent en milieux hostiles, avec leur téléphone portable. Manaus est étroitement liée au caoutchouc qui fit sa gloire et sa décadence. L'extraction du latex a nourri ici les rêves les plus fous, pour ensuite enfermer la ville dans une sorte d'ostracisme. Depuis les années 70, le gouvernement tente de re-dynamiser la ville, qui grâce à l'écotourisme retrouve progressivement une certaine vigueur économique.
Salvador de Bahia
Le Bahia est l'état le plus « Africanisé » du Brésil. Sa capitale, Salvador de Bahia est une ville fascinante et vibrante, composée de multiples bâtiments historiques et est un des principaux centres culturels du Brésil. Fondé en 1549, Salvador fut pendant 300 ans la première ville du Brésil et la deuxième ville de l'empire portugais après Lisbonne. Capitale mondiale du commerce du sucre, elle était célèbre pour ses églises parées d'or, ses beaux manoirs et son commerce d'esclaves. On n'y dénombre pas moins de 200 églises et 2 000 terreiros de candomblé (lieux de culte afro-brésiliens). La ville est séparée en deux parties la cidade alta (ville haute) et la cidade baixa (ville base) reliées entre elles par le mythique elevator lacerda (ascenseurs électriques qui, à travers un ensemble de béton de 85m relie en moins de 15 secondes le port et les autres secteurs de la ville). Construit en 1930, il transporte 28.000 personnes par jour pour le prix modique de quelques centimes. Salvador est le centre spirituel du Brésil, ici, choisir entre une messe et un rituel afro-brésilien n'est pas une question d'affinité mais d'agenda !!
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